Dès fois quand on vous empêche de faire quelque chose, la gorge se serre de plus en plus. Je dois faire le taxi et rien de plus. Je ne dois pas pleurer... tout est de ma faute, on s'énerve et tout est ma faute, mais je ne dois pas culpabiliser, je ne dois pas parler... la gorge se serre de plus en plus... je ne peux pas pleurer sinon les cris vont redoubler... Tout est ma faute encore et encore... Je suis malade mais tout est de ma faute... je n'avais pas qu'à...
La gorge se serre de plus en plus, je ne respire plus, les barreaux se resserrent, ils ressemblent à des murs presque opaque. Mon ventre restera désert, ma vie un néant. Les larmes ne doivent pas couler. Mon choix est fait et si je reviens en arrière, si je m'en vais, si je brise mes chaînes, si je casse les murs qui m'entourent je vais pleurer, je vais culpabiliser mais j'en suis interdite. Depuis mon enfance je dois aller bien même si tout s'écroule. Je n'ai pas le droit de faillir. Le paradoxe, c'est que dans ma prison, j'aimerai qu'elle soit vide... elle ne l'ai pas. Un monstre vit sous le lit, dans l'armoire, à l'intérieur de moi. Si je sors de la prison tous les monstres du monde s'abattent sur ma pauvre tête. Ai je le plus terrible à côté de moi?
J'ai besoin de pleurer, de rester seule, seulement même vivant au cœur de la forêt des oreilles sont là pour vous entendre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire